Le documentaire "Homecoming" de Beyoncé sur Netflix est une histoire noire | décoration mariage couleur vert et blanc

Beyoncé, encore et encore, affirme cette vérité: la célébration du noir est une résistance.

«Homecoming: Un film de Beyoncé» a été créée tôt mercredi matin, alors que BeyHive de la côte Est se réveillait à 3 heures du matin pour tweeter en direct sa dernière création.

Queen Bey n’a pas fait que faire ses débuts dans son documentaire sur Netflix – qui s’appelait lui-même «Beyflix». Elle a également publié «Homecoming: The Live Album», avec une reprise de l'une des chansons les plus noires jamais écrites: «Before I Let Go», de Frankie Beverly & Maze.

Cette chanson a été l’un des piliers des réunions de famille, des mariages et de la dernière soirée dansante d’un bon parti noir depuis 1981. La version de Bey est composée à parts égales de New Bounce, Soul et Cameo «Candy» Funk.

Et cela ferme le document de 137 minutes sur ses performances historiques de Coachella en 2018. Le film va au-delà de son moment en tant que première femme noire à diriger le festival de musique. Le spectacle nous rappelle comment les performances sont devenues une histoire noire.

Beyoncé a créé ce chef-d’œuvre avec une fierté noire et l’esprit des collèges et universités historiquement noirs. Les sketches de Spike Lee «School Daze», la sororité à laquelle nous voulions tous adhérer, la troupe théâtrale stepshow, le solo de majorette et la voix de Malcolm X racontant à la foule: «La personne la plus irrespectée en Amérique est la femme noire." un concert. C'était une révolution musicale. C'était l'amour noir et la beauté noire.

«En tant que femme noire, j’avais l’impression que le monde voulait que je reste dans ma petite boîte», dit-elle dans le film. «Et les femmes noires se sentent souvent sous-estimées. . . Je voulais que nous soyons fiers non seulement de la série, mais aussi du processus, fiers de la lutte, reconnaissants de la beauté qui accompagne une histoire douloureuse et nous réjouissons de douleur, réjouissons-nous des imperfections et des torts qui sont si parfaitement justes. "

Beyoncé était le festival. Il a été adopté comme Beychella, un hommage à l'expérience HBCU et à la culture noire. Tous les succès, de «Say My Name» de Destiny Child, au «Baby Boy» de Bey ont été interprétés avec un drumline, un orchestre et une grande ambiance de fanfare pour créer un retour universel noir américain.

Cette transition du bel et glorieux hymne national noir «Lift Every Voice and Sing», à l’introduction exigeante de Big Freedia dans «Formation», est un gage et un roulement de corps – c’est la nuance de la vie noire, la gamme exister. Nous ne sommes pas une seule chose. Et sur les campus noirs, nous sommes libres d’être tout.

Dans le film, elle partage ses rêves d'enfance d'aller dans un collège historiquement noir. Au lieu de cela, elle est devenue reine Bey avant de pouvoir y assister.

«Mon collège était Destiny’s Child, mon collège sillonnait le monde et ma vie était mon professeur», dit-elle.

Mais elle a grandi en allant à la bataille des groupes et aux retours au foyer, absorbant ainsi l’ambiance de HBCU. Son père est diplômé de l'Université Fisk. Et comme la plupart des Noirs, elle connaît l'histoire. Sans la création de HBCU, beaucoup d’entre nous ne seraient pas ici.

Je ne le ferais pas. En tant que fier élève de l’Université d’État de Norfolk, je n’aurais pas pu survivre dans le monde blanchi à la chaux de la suprématie systémique et de la diversité à moitié cuite sans être fortifié sur un campus qui croyait que le noir – sous toutes ses formes – était magnifique.

«Il convient de célébrer et de protéger quelque chose d'incroyablement important dans l'expérience HBCU», lit-on dans l'écran «Homecoming».

Créée dans les années 1800 avec pour mission d'éduquer les Noirs, les HBCU sont devenues des sanctuaires noirs dans le pays qui nous ont réduits en esclavage et, même sur la liberté, ont trouvé le moyen de nous opprimer.

Si vous avez grandi en vous battant pour avoir une place dans une école blanche, si vous avez grandi dans une école noire, peu importe comment vous avez grandi, les HBCUs n'ont jamais changé la mission. Les écoles ont été construites pour éduquer les Noirs américains sur les livres et les bases, ainsi que sur l’acte rebelle et vital d’être soi-même un Noir dans un monde qui ne voudrait pas vous avoir.

En 1976, plus de dix ans après que le Congrès américain eut officiellement défini les HBCU et que la ville se séparait, un avocat de 29 ans instruit à Yale a été attaqué par des racistes contre l'intégration et a presque été empalé par un drapeau américain. travailler, pas résister. Une image de Stanley Forman, intitulée «Les souillures de la vieille gloire», montre tout.

Nous n’avons toujours pas fini de nous battre pour nous intégrer. Plus tôt ce mois-ci, Alexander McNab, étudiant à l’Université de Columbia, a été distingué et a demandé une carte d’identité sur le campus du Barnard College. La vidéo virale a mené à une enquête en cours.

Les universités noires sont un réconfort dans un monde où les étudiants noirs sont accostés sur des campus à prédominance blanche. Les étudiants blancs et latins font partie de la population. L'inclusion est réelle. Selon le Thurgood Marshall College Fund, les HBCU recrutent de manière disproportionnée des étudiants de première génération, à faible revenu et insuffisamment préparés sur le plan scolaire, et rendent la plupart des juges noirs, au moins la moitié des avocats noirs et de nombreux ingénieurs noirs.

Mais trop souvent, les écoles noires, comme les Noirs, sont considérées comme moins importantes que les universités de la Ivy League et les universités blanches dotées d'une grande visibilité et d'une soif si grande que les parents planifient de faire venir leurs enfants.

Donc, pour que Beyoncé nous donne 105 minutes d’amour HBCU en direct a été regardée par quelque 43 millions de téléspectateurs du monde entier depuis cette scène de Coachella? C'était une déclaration qui vivra plus longtemps que nous.

L’année dernière, sur scène, elle a remercié le festival de musique californien de lui donner l’opportunité de devenir la première femme noire à faire la une de Coachell, fondée en 1999. «N’est-ce pas une chienne? L'ombre était aussi intentionnelle que l'excellence noire.

Une citation de Nina Simone utilisée dans «Homecoming» est à la base du travail de Beyoncé.

Pour moi, nous sommes les plus belles créatures du monde entier. Les Noirs. Mon travail consiste à les rendre suffisamment curieux ou à les persuader de prendre conscience de leur origine, de leur origine, de ce qu’ils ont fait et de ce qui existe déjà et de le révéler. C'est ce qui m'oblige à les obliger. Et je le ferai par tous les moyens nécessaires.

Ce spectacle était pour nous. Beyoncé est pour nous. Elle entra dans la scène habillée en reine africaine, Néfertiti étincelant sur sa cape. Elle aurait pu simplement chanter ses tubes, dit-elle. Au lieu de cela, elle a apporté la culture noire pour tuer le monde.

"Je voulais que toutes les personnes qui ont été licenciées à cause de la façon dont elles se sentent sur cette scène, les tuant", a déclaré Beyoncé à propos de son intention.

Un an après Beychella, sa scène de gradins pyramidaux est de retour sur les terrains de Coachella en tant qu’installation commémorant une performance historique aussi importante que politiquement et culturellement que Woodstock.

«C'était juste un rêve devenu réalité», dit-elle dans le film. «Et quelque chose pour lequel j'ai l'impression d'avoir travaillé toute ma vie. Je suis tellement reconnaissant d’avoir pu rentrer à la maison. "

Sa famille est à la maison, mais la maison est aussi cet endroit où elle peut librement célébrer le noir avec des Noirs à travers le pays. À l'intérieur de cela se trouve une lettre d'amour aux femmes noires.

Pour regarder Beyoncé se réunir avec Destiny’s Child; avoir une danse avec sa soeur Solange alors qu'ils tombent sur scène en un enchevêtrement de jambes et d'amour; voir Jay Z en tant que mari, père et co-vedette; de sentir votre cœur éclater pendant qu'elle enseigne à sa fille aînée, Blue Ivy, les paroles de l'hymne national noir, il vous est rappelé qu'il s'agit également d'une vie à l'écran – de l'évolution de Queen Bey. Et la plupart d'entre nous, femmes noires, avons grandi dans notre féminité à ses côtés.

«Je suis juste une nouvelle femme dans un nouveau chapitre de ma vie», dit-elle. «Et je n’essaye pas d’être ce que j’étais. C'est beau."

On nous a tous rappelé que Beyoncé ne se contentait pas de chanter des chansons qui arrachent des bords et donnent de la vie.

Elle ne danse pas simplement avec la magie des ancêtres et un don que seul Dieu pouvait faire. Elle fournit un contre-récit à tout ce qui nous dit que les Noirs sont des inconnus du monde.

Dans sa performance, elle a amplifié notre attitude et l'a nourrie de nos esprits.

«Ce n'était pas une règle», dit-elle du monde qu'elle a créé à Beychella. "Et nous avons pu créer un espace libre et sûr où aucun d'entre nous n'était marginalisé."

Et c’est ce que nous souhaitons tous que le pays obtienne son diplôme – un endroit où la noirceur peut être aussi sûre et libre que Beychella. Ensuite, nous pouvons tous rentrer à la maison.

Vous pouvez joindre Jeneé Osterheldt à l'adresse jenee.osterheldt@globe.com. Suivez-la sur Twitter @sincerelyjenee.